1. |
Chaman
03:26
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2. |
On tourne
01:51
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Je marche comme il faut
un peu mais pas trop vite
pour pas crever avant de mourir
Je mens un peu trop facilement
à un peu trop de vitres
pour pouvoir croire au paradis
Ici, dans ma tête
je rêve d’un ralenti
d’une vieille caméra
aux films imprécis
où vos mouvements épars
retrouveraient leur grâce
Les mots qui s’éloignent et ne reviennent plus
s’éteignent loin de notre vue
tout honteux d’avoir perdu
Contre eux
qui courent et courent
et toi
qui les suit mieux que moi
encombré de mille et un pourquoi
Ici, dans ma tête
je rêve d’un ralenti
et qui sait, peut-être même d’une autre vie
où le temps plus bonasse
enfin tiendrait en place
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3. |
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laisse le temps agir
arrête de retenir
tout s’écoulera
sans toi
(relaxe, breath in, breath out)
mon âme satellitaire
la vois-tu toujours de la terre
je ne crois pas
on est trop loin
apparaître sur une seule toile
quand t’es mon aquarelle
compter parmi tes étoiles
quand t’es tout mon ciel
en pleine ivresse
rudimentaire
je chorégraphie l’univers
mais le plancher de danse
sait plus quoi faire
on est trop loin
c’est le chaos
toujours plus de chaos
trouves-tu ça gros?
moi, je trouve ça beau
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4. |
Rosée
04:32
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Tu me ronges tel un cancer
Rosée, lâche tumeur
Fais de l’attente un enfer
Sans déposer ton baume sur ma sueur
Laisse ma dépouille être ta pomme
Croque-la de toute ta faim
Ma peau prenant soudain la forme
De ton jardin d’éden libertin
Et si des larmes te prennent
Noie-moi dans tes yeux
Aspire-moi par tes lèvres
Je ne demande pas mieux
Parfume ma tête de ton exotisme
Humecte mes sens de ta saveur
Et au bout de nos exorcismes
Éclabousse-moi de toutes tes fleurs
Et si des larmes te prennent
Noie-moi dans tes yeux
Aspire-moi par tes lèvres
Je ne demande pas mieux
Je ne demande pas mieux
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5. |
Cœurdonnier
03:06
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Je te vois sourire
Dans des bras distincts
Et si je semble souffrir
Je ne veux que ton bien
Et que ton cœur prospère
Que ton cœur prospère
Et dans mes soupirs
Ne recherche rien
T’imagine bien pire
Que tout mon malin
Et que ton cœur prospère
Que ton cœur prospère
Si les tiens se défont
Souviens-toi des miens
Et de nos chansons
Qui t’allaient si bien
Que ton cœur prospère
Que ton cœur prospère
Que ton cœur prospère
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6. |
Le bruit des branches
03:16
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Je regarde ma vie montagne, blotti dans tes bras branches. Je sais pas trop où je m’en irai quand j’en aurai fini de t’embrasser. Je devrais peut-être m’oublier pour me réinventer. Faire le mort pendant quelque temps pour mieux ressusciter. Et peut-être vivre encore. Encore quelques années.
La vie semble facile comme ça et, bien au fond, elle l’est. C’est plutôt de ma faute, je sais, je n’arriverai jamais à m’adapter. Je devrais peut-être aller me perdre pour mieux me retrouver. Aller quelque part m’éclater le cœur pour mieux le recoller. Et peut-être rire encore, un jour à vos côtés...
Ou encore mieux. J’irai me coucher sur la grève. Loin des bourdons, je m’assoupirai. Sans but ni lieu, je me laisserai voyager aux grés les plus absurdes de mes rêves.
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7. |
Feu, feu
03:00
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la maison est en feu
on ne peut plus dormir
sous les perles de cachemire
flamboyantes
assoiffé de mes lieux
trouver quelque chose à dire
pour pouvoir mieux partir
pour de bon
feu,feu
joli feu
ta chaleur nous éblouit
feu, feu
joli feu
montre-moi la nuit
sous les étoiles, sans vœux
prends le temps de souffler
dans la forêt aimantée
rêve assez
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8. |
Dormance
02:33
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j’ai regardé octobre endormir le bois
j’ai entendu novembre chanter
dans les feuilles, une berceuse
j’ai cru comprendre qu’elle était pour moi
étendu dans l’hiver je l’ai priée
censure mon corps et ses gestes
censure ma peau
censure mes os
enneige-moi et qu’il ne reste
que des mots
que des mots…
décembre est venu me border
de son long et bon souffle glacé
vers le sommeil j’ai glissé
dans le froid, les rêves sont éthérés
enfin déliés de mes étés
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